Baby Reindeer : Quand Bambi rencontre Misery dans un pub londonien

Baby Reindeer (TV Mini Series 2024) - IMDb 

Salut les amis ! Aujourd'hui, on va parler d'une série qui fait un carton sur Netflix : "Baby Reindeer". Accrochez-vous à vos sièges, parce que ce petit renne-là, il va vous emmener dans un sacré rodéo émotionnel !

Imaginez un peu : vous êtes un comédien raté qui sert des bières dans un pub miteux de Londres. Un soir, une femme un peu zarbi débarque et vous offre un thé. Sympa, non ? Sauf que ce geste innocent va déclencher une avalanche de folies qui ferait passer Misery pour un conte de fées. Bienvenue dans l'univers de Donny Dunn, alter ego de Richard Gadd, le créateur et acteur principal de la série.

Donny, c'est le looser par excellence. Un gars qui rêve de faire rire les foules mais qui se retrouve à faire rire... personne. Et puis il y a Martha, interprétée par la géniale Jessica Gunning. Martha, c'est comme un bulldozer affectif. Elle débarque dans la vie de Donny et décide que c'est l'homme de sa vie, point barre. Le hic ? Donny n'est pas du tout intéressé. Mais allez expliquer ça à quelqu'un qui vous bombarde de 41 071 e-mails, 350 heures de messages vocaux et 744 tweets. Oui, vous avez bien lu ces chiffres !

Le jeu d'acteur est juste dingue. Richard Gadd, c'est comme si on lui avait branché des électrodes sur les émotions. Il passe du rire aux larmes avec une facilité déconcertante. Et Jessica Gunning ? Elle réussit l'exploit de rendre Martha à la fois effrayante et attachante. C'est du grand art, mes amis !

Le scénario, c'est du caviar. Chaque épisode est comme une pièce de puzzle qui s'emboîte parfaitement dans un ensemble plus grand et plus sombre. Les dialogues sont ciselés, parfois hilarants, souvent glaçants. Et les retournements de situation ? Préparez-vous à avoir le souffle coupé plus d'une fois.

Visuellement, "Baby Reindeer" joue dans la cour des grands. La réalisation alterne entre des plans serrés oppressants et des scènes plus larges qui donnent le vertige. C'est comme si la caméra était elle-même un personnage, nous plongeant au cœur de la psyché torturée de Donny.

  

La bande-son ? Elle vous colle à la peau comme un mauvais souvenir. Des morceaux qui oscillent entre mélancolie et tension, parfaitement en phase avec l'ambiance de la série.

Mais "Baby Reindeer", c'est bien plus qu'une histoire de harcèlement. C'est une plongée vertigineuse dans les abysses de l'âme humaine. Ça parle de traumatismes, d'identité sexuelle, de la façon dont notre passé peut nous hanter. C'est cru, c'est dur, mais c'est terriblement humain.

L'impact de la série ? Explosif ! Les fans sont devenus de vrais détectives, cherchant à identifier les personnes réelles derrière les personnages. À tel point que Richard Gadd a dû intervenir pour calmer le jeu. C'est dire si ça a touché une corde sensible !

Si je devais comparer "Baby Reindeer" à d'autres séries, je dirais que c'est comme si "Fleabag" et "You" avaient eu un bébé élevé par Stephen King. C'est drôle, c'est flippant, c'est profond.

Un petit fait croustillant ? La vraie Martha (qui s'appellerait Fiona Harvey) a réagi à la série en accusant Richard Gadd de la harceler... à la télévision. On nage en plein meta-harcèlement !

Pour conclure, "Baby Reindeer" c'est comme un bon whisky : ça brûle sur le moment, mais ça vous laisse une sacrée impression. C'est pas pour tous les estomacs, c'est sûr. Mais si vous aimez les séries qui vous secouent, qui vous font réfléchir et qui vous hantent longtemps après le générique, foncez !

Allez, je vous laisse, j'ai 41 071 e-mails à lire. Ou pas.

Sources:

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