Joyner Lucas, c'est le genre de rappeur qui pourrait vous raconter l'histoire des trois petits cochons et vous faire pleurer, rire et réfléchir en même temps. Né dans le Massachusetts, ce type a plus de flow dans son petit doigt que certains rappeurs dans toute leur carrière.
Dans "Three Little Pigs", il revisite le classique en y injectant une dose massive de réalité crue. C'est comme si Grimm et Tupac avaient eu un bébé, et que ce bébé avait décidé de devenir rappeur.
Joyner, c'est le genre d'artiste qui te fait dire "Wow, je savais pas qu'on pouvait faire ça avec des mots". Il manie la plume comme Zorro manie son épée, laissant des marques indélébiles dans l'esprit de ses auditeurs. Ses lyrics sont plus tranchants qu'un couteau suisse neuf, et ses flows plus fluides qu'un toboggan aquatique bien huilé.
Dans "Three Little Pigs", Joyner nous sert un conte de fées version ghetto qui te fait réfléchir plus qu'un cours de philo un lundi matin. C'est du rap intelligent, engagé, qui te secoue les méninges tout en te faisant hocher la tête en rythme.