Naviguer dans le Multivers de DC Comics : Un Guide pour les Nouveaux Aventuriers


Démarrer les Comics aujourd'hui, notamment chez DC, peut paraître compliqué au vu du nombre de publications, de la compléxité de l'univers ou de la chronologie des événements. Bien que je trouve personnellement qu'Urban Comics, a et fait, un excellent travail pour essayer de simplifier l’accès à ce catalogue bien fourni et être le moins en décalage possible avec les sorties VO.


Aujourd'hui en m'appuyant sur le travail de Comics du Prof (dans la vidéo ci-dessus), on va faire un tour rapide et non exhaustif dans l'univers DC Comics. Il va nous guider à travers les différentes publications, crises, et événements marquants pour nous aider à nous y retrouver et choisir les meilleures lectures selon nos envies. Mais rappelez-vous, l'important c'est de prendre plaisir à lire ce qui vous plaît !

DC Comics Le meilleur des super-héros 2015-2021 – Comics Batman

Les Débuts et l'Âge d'Or des Super-Héros

On retourne aux années 1938-1940, avec la naissance des premiers super-héros partageant le même univers. La Société de Justice d'Amérique (JSA) se forme, et on commence à voir des aventures où chaque numéro est une petite histoire.

L'Ère du Multivers

Ah, le Multivers DC ! Un véritable casse-tête cosmique qui fait tourner la tête des fans depuis des décennies. Tout a commencé en 1956, quand Barry Allen a enfilé ses baskets rouges pour devenir le nouveau Flash, laissant Jay Garrick ranger son casque ailé au placard. C'était le début de l'Âge d'Argent des comics, une époque où DC a décidé de dépoussiérer ses vieux héros en leur offrant un lifting complet.

Flash of Two Worlds - Wikipedia

Mais voilà, les fans ne voulaient pas dire adieu à leurs héros d'antan. Alors, en 1961, Gardner Fox a eu l'idée géniale (ou diabolique, c'est selon) de faire se rencontrer Barry et Jay dans "Flash of Two Worlds". Et boom ! Le concept de Multivers était né, aussi soudainement qu'un coup de tonnerre de Black Adam.

Imaginez un peu : des Terres parallèles à perte de vue, chacune avec sa propre version des héros qu'on connaît et qu'on aime. C'est comme si on avait donné les clés du royaume à des enfants surexcités dans un magasin de bonbons. Les scénaristes se sont mis à jongler avec les réalités comme des acrobates cosmiques, créant un joyeux bazar digne d'une fête foraine interdimensionnelle.

D'un côté, on avait la Terre-1 avec ses héros flambant neufs, et de l'autre, la Terre-2 où les vieux de la vieille continuaient leurs aventures. Et puis, pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? DC a commencé à multiplier les Terres comme des lapins radioactifs. Terre-3 avec des méchants qui jouent les héros, Terre-X où les nazis ont gagné la guerre, Terre-S pour les personnages de Fawcett Comics... Bref, c'était le grand bazar intersidéral.

Les crossovers se sont multipliés plus vite que les clones de Bizarro. La Justice League d'Amérique (JLA) rencontrait la Justice Society d'Amérique (JSA), et parfois même la Justice League of Another America (non, je déconne, mais avouez que ça aurait pu exister). C'était l'époque où suivre les aventures de ses héros préférés demandait un doctorat en physique quantique et un tableau Excel pour s'y retrouver.

Mais ne vous y trompez pas, ce joyeux bordel cosmique a aussi donné naissance à des histoires mémorables et à des concepts qui font encore vibrer les fans aujourd'hui. C'est grâce à ce Multivers que Batman peut être à la fois un justicier sombre et torturé sur une Terre, et un père de famille épanoui sur une autre. Comme quoi, même dans le chaos le plus total, il y a toujours une logique... ou pas. 

Crisis on Infinite Earths : Wolfman, Marv, Perez, George, Giordano, Dick,  Ordway, Jerry, Decarlo, Mike: Amazon.fr: Livres 

Crisis on Infinite Earths (1985)

Imaginez un peu le casse-tête cosmique auquel DC Comics était confronté en 1985. Un multivers plus enchevêtré qu'un plat de spaghettis interdimensionnels, avec des héros qui se multipliaient comme des lapins sous stéroïdes. Il fallait bien que quelqu'un mette de l'ordre dans ce bazar galactique !

C'est là que Marv Wolfman et George Pérez entrent en scène, armés de leurs crayons et de leur imagination débordante. Ces deux-là, c'était un peu les Marie Kondo du comic book, prêts à faire le grand ménage de printemps dans l'univers DC. Leur mission ? Simplifier ce multivers devenu aussi complexe qu'une notice IKEA écrite en klingon.

"Crisis on Infinite Earths", c'était le Big Bang à l'envers pour DC Comics. Une série en 12 épisodes, publiée d'avril 1985 à mars 1986, qui allait secouer les fondations mêmes de cet univers. Imaginez un peu : des mondes entiers qui disparaissent, des héros qui fusionnent, et un grand méchant cosmique qui menace de tout détruire. C'était l'équivalent comic book d'un film catastrophe, mais à l'échelle du multivers !

Le résultat ? Un grand coup de balai cosmique qui a fait disparaître toutes ces Terres parallèles qui donnaient des migraines aux lecteurs. Exit les versions multiples de Superman, Batman et compagnie. Désormais, un seul Superman pour les gouverner tous, un seul Batman pour les trouver, etc. Vous voyez l'idée.

Mais attention, ce grand nettoyage n'était pas sans conséquences. Certains héros bien-aimés sont passés à la trappe, comme Barry Allen, le Flash de l'âge d'argent, ou Kara Zor-El, la Supergirl originale. C'était un peu comme si DC avait décidé de faire un grand Hunger Games cosmique, mais avec ses propres personnages. 

Une fois la poussière (cosmique) retombée, DC s'est retrouvé avec une ardoise toute propre pour raconter de nouvelles histoires. Et là, mes amis, c'est le moment où les choses deviennent vraiment intéressantes.

Superman Man of Steel Tome 1 - Urban Comics

John Byrne débarque en 1986 avec "Man of Steel", une mini-série en six numéros qui réinvente complètement Superman. Exit le Superboy, adieu les super-chiens et autres bizarreries kryptoniennes. Byrne nous offre un Superman plus humain, plus accessible, bref, un Superman pour les années 80. C'était un peu comme si Superman avait fait un stage de développement personnel et était revenu avec une nouvelle coupe de cheveux et une philosophie de vie remise à jour.  

Batman: Year One Deluxe

Et puis, la même année, Frank Miller nous balance "Batman: Year One". Là, on est dans le noir, le gritty, le réalisme cru. Miller réinvente les origines de Batman, nous montrant un Bruce Wayne qui tâtonne, qui se cherche, qui n'est pas encore le Dark Knight qu'on connaît. C'est Batman avant qu'il ne devienne Batman, en quelque sorte. Un peu comme si on voyait les coulisses de la fabrication d'un super-héros, avec tous les ratés et les moments gênants que ça implique. 

Ces deux séries ont posé les bases de ce que allait devenir l'univers DC post-Crisis. Plus mature, plus ancré dans la réalité, mais toujours capable de nous en mettre plein la vue.

"Crisis on Infinite Earths", c'était le grand reset de l'univers DC. Un coup de maître qui a permis de repartir sur des bases plus solides, plus cohérentes, et surtout plus faciles à suivre pour les lecteurs. C'était un peu comme si DC avait appuyé sur le bouton "Ctrl+Alt+Suppr" de son univers, mais en beaucoup plus spectaculaire et avec beaucoup plus de capes qui volent au vent.  

Les Années de Complexité

On est en 1985, DC vient de faire le grand ménage avec "Crisis on Infinite Earths", et tout le monde pense que c'est réglé. Mais c'était sans compter sur la créativité débordante (et parfois incontrôlable) des scénaristes et la mémoire d'éléphant des lecteurs.

Zero Hour Omnibus: Crisis in Time Omnibus

Dès 1994, à peine neuf ans après le grand reset, DC se rend compte que son univers est déjà aussi embrouillé qu'un plat de spaghettis cosmiques. Que faire ? Eh bien, organiser une autre crise, pardi ! C'est ainsi que "Zero Hour : Crisis in Time" débarque, orchestrée par Dan Jurgens. L'idée ? Utiliser les voyages dans le temps pour corriger les incohérences. Autant dire qu'essayer de réparer une montre avec un marteau-piqueur aurait probablement donné de meilleurs résultats.

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Mais attendez, ce n'est pas fini ! En 2006, soit 21 ans après la crise originelle, DC décide qu'il est temps de remettre le couvert avec "Infinite Crisis", concoctée par Geoff Johns. Cette fois-ci, on ne fait pas dans la dentelle : on ramène le multivers ! C'est un peu comme si, après avoir passé des années à ranger sa chambre, on décidait soudainement de tout renverser et de recommencer depuis le début.

Identity Crisis #1 | DC Comics Issue

Entre-temps, DC nous a gratifiés d'autres joyeusetés comme "Identity Crisis" en 2004, une histoire qui a fait grincer pas mal de dents en révélant des secrets peu reluisants sur nos héros préférés. C'était un peu comme découvrir que votre oncle cool avait en fait un passé de pickpocket.

The 52 Omnibus : Johns, Geoff, Morrison, Grant, Rucka, Greg, Waid, Mark,  Giffen, Keith: Amazon.fr: Livres

Et puis, il y a eu "52" en 2006-2007, une série hebdomadaire (oui, vous avez bien lu, hebdomadaire !) qui explorait ce fameux nouveau multivers. 52 semaines, 52 univers... Coïncidence ? Je ne crois pas !

Tout ça pour dire que pendant ces années, être fan de DC, c'était un peu comme essayer de suivre une série télé tout en jonglant et en résolvant des équations différentielles. Les crises sont devenues aussi récurrentes que les rhumes en hiver, chacune promettant de tout simplifier mais finissant invariablement par ajouter une nouvelle couche de complexité.

C'est presque comme si DC avait développé une dépendance aux crises. "Oh non, ça fait deux ans qu'on n'a pas eu de crise universelle, vite, inventons-en une !" On pourrait presque imaginer un groupe de soutien : "Bonjour, je m'appelle DC, et je suis accro aux crises cosmiques."

Malgré (ou peut-être grâce à) toute cette complexité, cette période a aussi vu naître certaines des histoires les plus mémorables et audacieuses de DC. C'était une époque où tout semblait possible, où chaque numéro pouvait potentiellement réécrire l'histoire de l'univers entier.    

New 52 (2011)

En septembre 2011, DC Comics a décidé de secouer son univers comme un cocktail cosmique, et le résultat a été... disons... intéressant.

Flashpoint - Urban Comics

Tout a commencé avec "Flashpoint", une mini-série écrite par Geoff Johns qui a mis Barry Allen, alias Flash, dans de beaux draps. Notre coureur écarlate s'est réveillé dans un monde où tout était sens dessus dessous : Batman était le père de Thomas Wayne, Wonder Woman et Aquaman menaient une guerre qui menaçait de détruire le monde, et Superman était un rat de laboratoire maigrelet. Bref, c'était le bazar total, et pas le genre de bazar qu'on peut ranger en cinq minutes avant que maman rentre à la maison.

À la fin de cette joyeuse pagaille, Flash a réussi à remettre les pendules à l'heure, mais pas sans conséquences. C'est là que les New 52 entrent en scène, tels des rock stars faisant leur entrée sur scène dans un nuage de fumée et de paillettes.

Justice League the New 52 Omnibus 1

Le 31 août 2011, DC Comics a lancé "Justice League #1", le premier d'une vague de 52 nouveaux titres (d'où le nom "New 52", pour ceux qui n'avaient pas fait le lien). C'était comme si DC avait appuyé sur le bouton "reset" de sa console de jeu géante, effaçant des décennies d'histoires complexes pour repartir sur des bases plus fraîches (ça me rappel quelque chose, pas vous ?).

L'idée était simple : rendre l'univers DC plus accessible aux nouveaux lecteurs. Fini le temps où il fallait avoir un doctorat en continuité pour comprendre qui était qui et qui avait fait quoi à qui. Désormais, chaque série repartait du numéro 1, avec des origines remaniées et des costumes flambant neufs. C'était un peu comme si tous les héros avaient décidé de faire leur relooking en même temps.

Mais attention, ce grand ménage n'a pas touché tout le monde de la même manière. Batman et Green Lantern, les chouchous du public, ont gardé une bonne partie de leur histoire intacte. Après tout, pourquoi changer une équipe qui gagne ? Pour les autres, en revanche, c'était table rase. Superman, par exemple, s'est retrouvé célibataire et plus jeune, comme s'il venait de passer par une cure de jouvence cosmique.

Les New 52 ont aussi été l'occasion de ressusciter certaines franchises oubliées et d'intégrer des personnages de l'univers Wildstorm. C'était un peu comme si DC avait organisé une grande fête et invité tous ses cousins éloignés. 

Côté créatif, DC a mis le paquet. Des auteurs de renom comme Scott Snyder sur Batman, Geoff Johns sur Justice League et Aquaman, ou encore Brian Azzarello sur Wonder Woman ont donné un nouveau souffle à ces personnages iconiques. 

Mais comme toute grande révolution, les New 52 ont eu leur lot de controverses. Certains fans ont crié au sacrilège, voyant leurs histoires préférées effacées d'un coup de crayon éditorial. D'autres ont applaudi cette initiative audacieuse qui permettait enfin de sauter dans le train DC sans avoir besoin d'un manuel d'instructions. 

Au final, les New 52 ont été une expérience fascinante, un grand saut dans l'inconnu qui a secoué le monde des comics. Certaines séries ont brillé de mille feux, d'autres se sont éteintes aussi vite qu'une étoile filante. Mais une chose est sûre : pendant un moment, DC Comics est devenu le sujet de conversation numéro un de tous les geeks du monde entier.  

Alors, réussite ou échec ? Comme dirait Two-Face, ça dépend de quel côté de la pièce on regarde. Mais une chose est certaine : les New 52 ont marqué un tournant dans l'histoire de DC Comics, pour le meilleur et pour le pire. Et si vous voulez mon avis, c'est ça qui rend l'univers des comics si passionnant : on ne sait jamais ce qui nous attend au tournant de la page !

DC Rebirth (2016)

Nous sommes en mai 2016, et DC Comics, sous la houlette de Geoff Johns, décide de réconcilier le passé et le présent de son univers, un peu comme un chef d'orchestre qui tente d'harmoniser une symphonie chaotique. 

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Tout commence avec "DC Universe Rebirth #1", un numéro spécial de 80 pages qui pose les bases de cette nouvelle ère. Geoff Johns, tel un magicien des mots, nous dévoile que l'univers "New 52" n'était pas un simple reboot, mais le résultat des manipulations d'une entité mystérieuse. Et là, surprise ! Wally West, le Flash disparu depuis "Flashpoint", revient avec un message crucial : quelque chose ne va pas dans cette réalité. C'est un peu comme si on découvrait que notre monde était une simulation informatique, et que quelqu'un avait tripoté les paramètres. 

L'objectif de DC Rebirth est clair : reconnecter avec l'héritage et les émotions qui avaient été quelque peu écartés durant l'ère "New 52". Les fans de longue date retrouvent des éléments familiers, tandis que les nouveaux lecteurs peuvent plonger dans cet univers sans se noyer dans des décennies de continuité complexe. C'est un peu comme si DC avait trouvé la recette secrète pour plaire à tout le monde.  

Wonder Woman Rebirth 1

Les titres phares de cette nouvelle ère incluent "Batman Rebirth" par Tom King et David Finch, "Wonder Woman Rebirth" par Greg Rucka et Nicola Scott, et "Superman Rebirth" par Peter Tomasi et Patrick Gleason. Chaque série commence par un numéro "Rebirth" qui sert de point d'entrée, suivi par une nouvelle numérotation. C'est un peu comme si chaque héros avait droit à une nouvelle saison de sa série télé, avec un épisode pilote pour tout remettre en place. 

L'accueil critique et public est largement positif. Contrairement à l'ère "New 52", souvent critiquée pour ses choix éditoriaux controversés, DC Rebirth est saluée pour sa capacité à combiner le meilleur des deux mondes : la fraîcheur des nouvelles histoires et la richesse du passé. Les ventes explosent, et DC Comics retrouve une part de marché significative face à son éternel rival, Marvel.  

Mais attention, tout n'est pas parfait. Certaines séries peinent à trouver leur public, et les critiques pointent du doigt une certaine inégalité dans la qualité des titres. Pourtant, l'effort de cohérence et de respect de l'héritage est indéniable. C'est un peu comme si DC avait enfin trouvé la bonne formule après des années de tâtonnements.  

En résumé, DC Rebirth est une période de réconciliation et de renouveau. Une époque où les héros de DC retrouvent leurs racines tout en s'ouvrant à de nouvelles aventures. C'est un peu comme si, après des années de thérapie cosmique, l'univers DC avait enfin trouvé la paix intérieure. Et pour les fans, anciens comme nouveaux, c'est une véritable bouffée d'air frais.

L'Ère Infinite Frontier

En mars 2021, juste après que "Dark Nights: Death Metal" ait mis fin à l'ère DC Rebirth dans un feu d'artifice de folie métal et de destruction multiverselle.

Imaginez un peu la scène : l'univers DC vient de traverser une crise existentielle de la taille d'un trou noir, et au lieu de prendre une pause bien méritée, il décide de se lancer dans une nouvelle aventure encore plus ambitieuse. C'est un peu comme si, après avoir couru un marathon, on décidait de participer à un triathlon interplanétaire. 

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Le concept d'Infinite Frontier est simple sur le papier : tout ce qui s'est passé dans l'histoire de DC est désormais canon. Oui, vous avez bien lu. Chaque histoire, chaque version alternative, chaque what-if farfelu publié depuis 1938 fait maintenant partie d'un grand tout cohérent. C'est un peu comme si on avait donné les clés du royaume à un enfant de 5 ans fan de Lego : tout est possible, et la cohérence, on verra plus tard. 

Cette nouvelle ère a été lancée avec "Infinite Frontier #0", un one-shot qui a posé les bases de ce nouveau statu quo. On y voit Wonder Woman, fraîchement promue au rang de déesse de la vérité (rien que ça !), explorer les confins de ce nouveau multivers infini. Pendant ce temps, sur Terre, les héros tentent de s'adapter à cette nouvelle réalité où tout est possible. 

L'un des aspects les plus intéressants d'Infinite Frontier a été l'arrivée de nouvelles équipes créatives sur des titres phares. Par exemple, Phillip Kennedy Johnson a pris les rênes de Superman, insufflant un nouveau souffle au Man of Steel. Chez Batman, James Tynion IV a continué son run acclamé, introduisant de nouveaux personnages comme Miracle Molly et le Gardener qui ont rapidement conquis les fans. 

Mais attention, qui dit infinité de possibilités, dit aussi chaos potentiel. Et c'est là que le bât blesse un peu. Les crises, autrefois des événements majeurs qui secouaient l'univers DC jusqu'à ses fondations, semblent avoir perdu de leur impact. C'est un peu comme si, à force de crier au loup cosmique, les lecteurs avaient fini par hausser les épaules en disant "Encore une crise ? Bah, on verra bien ce que ça donne cette fois". 

Prenez "Infinite Frontier" #1-6, la mini-série qui a suivi le one-shot initial. Elle nous a présenté une menace multiverselle incarnée par Darkseid (encore lui !), mais malgré l'ampleur de la menace, on a parfois l'impression que les enjeux sont dilués dans l'immensité de ce nouveau multivers. 

Et la lumière fut (NIGHTWING : INFINITE FRONTIER) | Bruce Lit

Cela dit, ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain multiverselle. Cette ère a aussi apporté son lot de bonnes surprises. "Nightwing" par Tom Taylor et Bruno Redondo a été unanimement salué comme l'une des meilleures séries de l'année 2021. "The Nice House on the Lake" de James Tynion IV et Álvaro Martínez Bueno a prouvé que DC pouvait encore innover en matière d'horreur cosmique. 

En fin de compte, l'Ère Infinite Frontier ressemble un peu à une fête foraine cosmique : il y a des attractions pour tous les goûts, certaines plus réussies que d'autres, mais l'important est de profiter du voyage. Après tout, dans un multivers infini, il y a forcément une Terre où chaque lecteur trouve son bonheur, non ?

Dawn of DC (2023)

Lancée en janvier 2023, cette nouvelle ère éditoriale de DC Comics promet de ramener un peu de pep's et de diversité dans nos rayons de librairie. 

Après des années de crises, de reboot et de remaniements en tous genres, DC décide de faire un petit pas de côté et de revenir à ce qui a toujours fait sa force - des personnages emblématiques et des histoires captivantes. C'est un peu comme si, après avoir passé des années à essayer toutes sortes de régimes farfelus, DC avait finalement décidé de revenir aux bons petits plats de grand-mère. Et croyez-moi, ça fait du bien ! 

DC mettra fin au Dawn of DC en juillet | DC Planet

L'un des points forts de "Dawn of DC", c'est le retour en force de personnages qu'on avait un peu perdus de vue. Tenez, prenez Cyborg par exemple. Notre ami mi-homme mi-machine fait son grand retour dans une série solo, écrite par Morgan Hampton et illustrée par Tom Raney. C'est comme retrouver un vieil ami qu'on n'avait pas vu depuis des années - on est content de le revoir, mais on se demande quand même ce qu'il a bien pu faire pendant tout ce temps. 

Mais ce n'est pas tout ! DC a aussi décidé de faire revenir des écrivains de renom pour donner un coup de boost à ses séries phares. Tom King, par exemple, reprend les rênes de "Wonder Woman" à partir du numéro 800. C'est un peu comme si votre chef préféré revenait cuisiner dans votre restaurant favori - vous savez que vous allez vous régaler. 

Dawn of Green Lantern tome 1 - Urban Comics

Et que dire de la nouvelle série "Green Lantern" par Jeremy Adams et Xermánico ? Elle promet de nous faire redécouvrir Hal Jordan sous un nouveau jour. C'est comme si on nous présentait un vieux copain de lycée qu'on croyait connaître par cœur, mais qui s'avère avoir plus d'un tour dans son sac. 

Mais "Dawn of DC" ne se contente pas de recycler du vieux. Non, non ! L'initiative introduit aussi de nouveaux personnages, comme la Géante de Metropolis dans la série "Action Comics". C'est rafraîchissant de voir de nouvelles têtes dans le paysage, un peu comme quand un nouveau voisin s'installe dans le quartier et apporte un peu de piquant aux réunions de copropriété. 

"Dawn of DC" semble être une bouffée d'air frais dans l'univers parfois un peu étouffant des super-héros. C'est comme si DC avait décidé de faire un grand ménage de printemps, en gardant ce qui fonctionne bien et en ajoutant quelques nouveautés excitantes. Reste à voir si cette aube nouvelle tiendra ses promesses sur le long terme. Après tout, dans le monde des comics, on sait que le soleil peut vite se cacher derrière un nuage cosmique venu d'une dimension parallèle...

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